750 grammes
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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 17:31

 

 

NADIA BOULANGER 1887-1979.

 

 

LE GIBIERS ÉTAIT TOUJOURS CONSOMMÉ FAISANDÉ  JUSQU'AU MILIEU DU 19 SIÈCLE , CE N'EST QUE PAR LA SUITE QUE LE CORPS MÉDICALE COMMENÇÂT  À PRÉVENIR DÉS EFFETS NÉFASTE DE CE PROCÉDÉ , MAIS IL FALLUT ENCORE PLUS D'UN SIÈCLE POUR QUE L'ON ABANDONNÂT CETTE MANIÈRES DE PRÉPARER LE GIBIER.

LES PLUS GRANDS CUISINIERS CONSEILLAIT EN GÉNÉRAL 1 À 2 SEMAINES D'AVANCÉ AVANT DE CUISINÉ  LE GIBIER , ET BIEN SOUVENT ON LES MARINAIT ENCORE 2 À 4 JOURS DE PLUS.

ON NE MANGEAIT PAS UN GIBIER FRAÎCHEMENT TUÉ , CONSIDÉRÉ SANS GOÛTS ET DUR( IL N'AVAIT PAS TORT), IL FALLAIT NÉCESSAIREMENT LE MORTIFIER PLUSIEURS JOURS POUR LE PRÉPAREZ.

LE TERME EMPLOYÉE À L'ÉPOQUE N'ÉTAIT PAS FAISANDÉ , MAIS AVANCÉ  .

 

 

 

-NOISETTE DE CHEVREUIL FARCIES À LA DUXELLES -On fait mariner d'avance des petites escalopes de chevreuil .Les éponger et les faire sauter à feu vif avec du beurre , en les tenant saignantes . Cela fait , on les fend en deux dans le sens de leur épaisseur , mais sans les séparer ( en portefeuille ).D'autre part , on prépare une farce de champignons , dite Duxelles ,et on s'en sert pour farcir le milieu des ces filets que l'on pane ensuite en les trempant dans de l'œuf , puis en les roulant dans de la chapelure , et après les avoir fait frire au beurre clarifié , on les dresse en couronne sur un plat rond et l'on sert en les faisant accompagner d'une garniture financière liée avec une sauce venaison.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

-SELLE DE CHEVREUIL À LA D'ESTRÉES -La selle sera marinée au vins rouge , piqué et rôtie 12 minutes par livre . La garniture comporte des petits pains de purée de marrons liés aux jaunes d'oeufs et cuits au bain-marie dans des moules à babas , des tranches épaisses de céleri-rave , cuites à l'eau et rissolée au beurre ensuite , et des beaux grains de raisins blanc , pelée si possible .

SELLE DE CHEVREUIL À LA D'ESTRÉE

Servir avec une sauce poivrade .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le sangliers n'était apprécié que très fortement mariné, seul le cuissot et la hure était cuisiné , le marcassin lui plus tendre et au goût plus fin trouvait grâce au yeux des connaisseurs , qui lui trouvait une saveur préférable à celle du chevreuil .

 

 

EDMOND RICHARDIN ,ÉCRIVAIN ET CRITIQUE GASTRONOMIQUE.

CÔTELETTES DE MARCASSIN À LA SAINT-MARC- Faire mariné au vin blanc 12 côtelettes de marcassin avec des oignons , carottes, échalotes , poivre et vinaigre . Après 24 heures  au moins de marinade , les éponger et les piquer de 2 ou 3 lardons chacune ; puis les mettre sauter à la sauteuse avec de l'huile et du beurre .

Quand elles sont saisies , les mettre au four 6 à 7 minutes , puis les dresser en couronne sur un plat rond , les arroser d'une sauce poivrade additionné de quelques amandes effilées et grillées , et garnir le centre avec des croquettes de marrons .

 

 


-CUISSOT DE SANGLIER À LA VERNON- Le cuissot doit être mariné longtemps ou bien mortifié ; mais la marinade l'attendrit davantage et dénature un peu son odeur sauvage très accentuée.

Le faire rôtir ou braiser en daubière  5 à 6 heures a feu doux, accompagner d'une mirepoix et baigné de vin rouge , bouquet garnis et quatre épices . Une fois cuit trancher comme un jambon et le servir accompagné d'une purée de navets d'un coté et une purée de marrons de l'autre .L'accompagnement   est une sauce vernon , laquelle se fait avec une base de  sauce poivrade , mélangé avec du chocolat noir fondu .

Garnir le dessus du cuissot avec des amandes effilées , quelques cuillerées d'écorces d'oranges confites hachées et des pignons de pins grillés.

 

 

ÉDITÉ EN 1870.

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 09:26

PERDRIX GRISE ,MARIE GOIGNEL 1870-1944

LA CHASSE ÉTAIT UN" SPORT" TRÈS POPULAIRE AUX 19 SIÈCLE , POUR LES CLASSES AISÉES C'ÉTAIT UNE OCCUPATION DE BON GOUT  ET POUR LES CLASSES POPULAIRES UNE NÉCESSITÉ DANS LES CAMPAGNES .

ON TIRAIT OU CHASSAIT PRATIQUEMENT TOUT LES GIBIERS AU SOL OU VOLANT , LES CLASSIQUES BIEN SUR , LE FAISAN , PERDREAUX , LIÈVRES, SANGLIERS , ETC ....... , MAIS AUSSI , LES MERLES , HÉRON , MAUVIETTES , CYGNES ,CORNEILLE , ETC.... , LA CHASSE FUT TELLEMENT INTENSIVE QUE DANS LES ANNÉES 1880 ,QU' URBAIN DUBOIS , CÉLÈBRE CHEF DE CUISINE ,SIGNALE QUE IL DEVIENT DIFFICILE DE TROUVÉ DU GIBIERS ET QUE LES RESTAURATEURS DOIVE EN IMPORTER DEPUIS LES PAYS VOISINS , IL DEMANDE AUSSI QUE L'ON METTE EN PLACE DES RESTRICTIONS POUR ÉVITEZ L'EXTINCTION DE CERTAINE ESPÈCES EN FRANCE .



-PERDREAUX, PERDRIX-Outre plusieurs variétés de perdrix , il y en a quatre fort estimées que l'on sert sert le stables à cause de leur délicatesse et de leur bon goût ; se sont la perdrix grise , la rouge , la bartavelle et celle de la roche.

On distingue les perdreaux des perdrix par la dernière des grandes plumes de l'aile ; la pointe de cette plume est aiguë par le bout dans les perdreaux , tandis qu'elle est aronde dans les perdrix adultes.

URBAIN DUBOIS .

 


PERDRIX  ROUGE.

-CHARTREUSE DE PERDREAUX- Cuisez 2 perdrix dont vous réservez les abats, braisez les dans une cocottes bardé de lards avec une mirepoix et une tranches de jambon cuit et deux choux émincés,salez et poivrez et noyez avec du vin blanc , cuire au four 1 heure.

Coupez en liard ( bâtonnets ) des grosses carottes et navets par portions égales ; faites-les blanchir et laissez-les refroidir.

Beurrez un grand moule à timbale plus large que haut ; masquer-en le fond et le tour avec du papier beurré .Décorez le fond du moule avec des tranches de saucisson à l'ail , des carottes et des navets , en alternant le nuances . Égouttez les choux de la cuissons du perdreaux ; pressez-les dans un linge pour en extraire toute l'humidité , broyez-les , puis dressez les estomac des perdrix ,les perdreaux découpez en petits filets et en les alternant avec du petit-salé coupé et des choux ; fermez le moule avec une couche de choux et un papier beurré.

Posez-le  moule dans une plaque au bain-marie  et laissez cuire 1 heure a feux moyen ( 160 degrés ) .

Renversez-le ensuite sur un plat et laissez bien égoutter la graisse ; épongez celle-ci .Enlevez le moule et le papier , servez la chartreuse avec une sauce avec un fond de gibiers .

 


-PERDREAUX SAUTÉ  À LA CAMÉLIA-Découpez en quatre 3 jeunes perdreaux dits Pauillards .Assaisonnez les morceaux , les farinez et les faire revenir vivement au beurre .Quand il son rissolés , les flamber avec du cognac et les mouiller avec un quart de litre de crème fraîche double.Saler , poivrer et laisser cuire doucement à couvert 20 à 25 minutes environ.

Ajouter alors une poignée de raisins de Corinthe , donner encore 5 minutes de lent bouillon et dresser avec des croûtons frit autour . 

 


MACHINE À HACHER 1815.

-CRÉPINETTES DE PERDRIX-C'était le plat préféré de NAPOLÉON 1er qu'excellait à lui préparer son chef Dunand.

Hacher ensemble la chair de deux perdrix avec 100 grammes de chair maigre de porc, 200 grammes de lards frais, 100 grammes de foie gras crus et la même quantité de truffes râpées.

Assaisonnez ce hachis convenablement . Diviser en morceaux de la grosseur d'un oeuf et en enveloppé de crépine de porc ; les ranger dans un plat à rôtir et les cuire doucement au four à sec pendant 20 minutes,sortez -les du four et mettre à réserver.

Déglacez le plat au cognac  , mouillez avec de la demi-glace , un peu de fond de gibiers et des pluche de truffes  ,assaisonnez , laissez réduire  et puis nappez les crépinettes, montez sur des gros croûtons frits.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 14:53

MAURICE RAVEL.

CHIEN ET FAISAN , PAPIER PEINT, HARTMAN ET RISLER  ALSACE ,1799 ,

 

 

A TOUT SEIGNEUR, TOUT HONNEUR ! AUSSI COMMENÇONS-NOUS CE CHAPITRE PAR LES RECETTES RELATIVES AU ROI DES GIBIERS .

 

-FAISAN-Genre d'oiseau de l'ordre des gallinacés.La chair du faisan est peut-être la plus délicate et la plus sapide qui puisse se trouver ; on le sert rôti , cuit à la braise , en filet sauté , en escalopes et en salmis ; quand on l'apprête à la braise , on peut le servir sur une sauce aux truffes , à la périgourdine , sur un ragoût d'olives tournées ou sur une litière de choucroute .

ALEXANDRE DUMAS .

 

La recette qui suit est bien  l'exemple type des recettes délirantes aussi bien par ces ingrédient que par sa longueur de préparation du début du xix siècle encore très influencé par le tarabiscotage en vogue avec Antonin Carême , celle-ci provient de M. Vuillemot du restaurant  la tète noire , à saint cloud .

 

 

 

 

 

 

 

-FAISAN LUCULUS - Ayez un beau coq-faisan , bien gras ( en novembre surtout ) , qu'il n'ait pas été tué par le plomb  ( comment alors , mystère , collet ??? ), désossez-le , mettez de coté les os  , faites une mirepoix avec des carottes , oignons émincés , bouquet garni , passez-les au beurre , mouillez avec une bouteille de champagne mousseux ! , une bouteille de sauternes et un verre de madère et une cuillerées à pot de bon consommé , laissez le tout cuire quatre heures ; faites ensuite une bonne farce fine avec du veau , du lard gras , des pellicules de truffes  ( épluchure ) hachées , sel , poivre , quatre épices , coupez des lames de veau , de jambon , de lard maigre , ne galantine pas le coffre du faisan ( farcir ) , ne mettez que un peu de farce à l'intérieure ; flanquez deux bécasses désossez ( bon amusements ) que vous galantinez dans le coffre du faisan .

Recousez le faisan et faites suer votre galantine dans la mirepoix avant de mouiller .N'oubliez pas les truffes dans la galantines .

Enveloppez le faisan dans une serviette beurrée en le serrant bien de chaque coté , puis préparez dans une braisières une forte mirepoix , faites suer le tout avec bouteille de champagne , bouteille de sauternes , une bouteille de madère , faites revenir le tout à grand ébullition jusqu'à ce que ce soit réduit de moitié , ajoutez-y le fond de votre gibier , laissez cuire encore environ deux heures en sondant de temps en temps la galantines pour voir si elle est bien cuite.

Prenez alors douze ortolans que vous garnissez de la farce de votre faisan après avoir désossées ( bonne amusement, rebelote ); nettoyez bien douze belles truffes du périgord , faite  les cuire , sans le éplucher , dans la cuisson de votre faisan avec les ortolans .

Passez ensuite le fond de votre galantine à travers une serviette et faites-le réduire de moitié en y ajoutant un peu de mignonnette et un jus de citron.

Retirez le faisan du linge qui l'enveloppe et dressez-le sur un plat d'argent , puis coupez vos truffes comme vous le feriez pour des œufs à la coque , et poser chaque ortolan , glacez le tout , faisan et ortolan , avec de la glace de viande .

Piquez enfin sur le faisan deux hâtelets ( petite broche décorative ) garnis de crêtes de coq , écrevisse et truffes , et servez chaudement en mettant le coulis dans un bol à coté .

 

SALON PARISIEN, J. BERAUD .1849-1935.

Vous remarquerez que dans les recettes  du xix siècle jusqu'à la moitié du xx , les truffes sont très présente , elle n'était pas spécialement bon marché , a peu prés le prix des belles parties du bœufs d'après les notes  relevé chez les bourgeois , ce qui était chère mais mas rédhibitoire et en plus apparemment elle était plus à trouver , à acheter et plus abondantes qu'à notre époque .

De plus cela personnes ne le dit , mais elle était considéré comme un puissant aphrodisiaque , tout comme le gibiers .


 


-FAISAN  EN SALMIS - Il faut , de toute nécessité , n'employer que de jeunes oiseaux , quelle que soit la présentation que l'on adopte  pour les servir . Ceci dit pour tous les gibiers à plumes.

Faire rôtir le faisan en le tenant assez saignant mais cuit ,après l'avoir bardé de lard .Pendant ce temps , préparez la sauce : faire revenir avec 2 cuillerées d'huile , un peu d'oignons haché ( 1 cuillère ) ; quand il est blond , ajouter 1 échalote , puis 1 minute après , y jeter 1 pointe d'ail écrasé , 1 brindille de thym et laurier et autant de vin blanc et laisser réduire presque complètement ; à ce moment mettre 2 décis de sauce demi-glace et laisser mijoter.

Découper alors le faisan en détachant les deux cuisses , puis ensuite la poitrine pas trop grosses , et en séparant ensuite la poitrine de la carcasse en 2 ou 3 morceaux , et la poitrines en 5 à 6 filets , suivant la grosseur et tenir ces morceaux au chaud avec un peu de madère , mais sans laisser bouillir ( recommandation très importante ) .

Puis plier la carcasse pour la réduire en purée fine et l'ajouter à la sauce , donner alors un semblant d'ébullition et passer cette sauce sur les morceaux de gibier , ajouter quelques champignons cuits et ne pas laisser bouillir , car cela durcirait la viande.

Dresser les morceaux en buisson et verser la sauce dessus,  entourer de croûtons de pains taillés en cœurs et frit .

 

NATURES MORTES , ÉDOUARD PILS 1825-1850 .

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 10:15

ÉDOUARD MANET , LE CHASSEUR PERDUSET  1884 .

 

 

 

-GIBIER- le mot gibier s'applique à tout ce qu'on a pris en chassant , et qui sert à  l'alimentation du chasseur . Les sangliers , les cerfs , les daims, les chevreuils , et autres animaux semblables sont ce qu'on appelle le gros gibiers , le menu gibier se compose des animaux plus petits , tels que lièvres , lapins , perdrix , etc...


Le gibier, le poisson et la volaille se conservent parfaitement au moyen d'un linge fin avec lequel on les enveloppe , on place dans un charbonnier et l'on le couvre de charbon fin ; ou bien on vide le corps du gibier que l'on veut conserver et l'on le place dans un tas de blé de façon à le recouvrir entièrement.


ALEXANDRE DUMAS :PETIT DICTIONNAIRE DE CUISINE .

 

 


CHASSEUR ET SONT LIÈVRE 1910 .

-LIÈVRE À LA ROYALE- Il faut un lièvre entier dont on possède le sang . Retirer le cœur , le foie et les poumons que l'on met en réserve ,puis placer le lièvre dans une cocotte longue dont le fond aura été bardé de lard et garni de rouelles d'oignons , carottes , échalotes, ail et bouquet garni .

Faire pincer sur le feu légèrement , puis mouiller avec une bouteille de bon vin rouge ( bourgogne ) et un verre à madère de vinaigre de vin .Assaisonner de sel et de poivre en grains .Couvrir et laisser cuire doucement sans presque d'ébullition , pendant deux heures.

Pendant ce temps , hacher finement 6 échalotes et 3 gousses d'ail , le foie et les poumons du lièvre , le tout réduit presque à l'état de purée.

Délayer ce hachis avec le sang du lièvre ; puis ce dernier étant extrêmement cuit , le retirer avec précaution , passer cette cuisson à la passoire fine pour éliminer les bardes et légumes .Remettre ensuite cette cuisson dans la cocotte , et quand elle est bouillante , y verser peu à peu la liaison  de sang et hachis que l'on délaye sur le coté du feux pour empêcher  l'ébullition.

Laisser ainsi pocher sur le coté jusqu'à ce que la sauce obtenue présente l'apparence d'une crème pas trop épaisse .

Passer alors de nouveau cette sauce au travers d'un tamis fin en foulant avec le pilon de bois.

Dresser le lievre sur un plat long et arroser de cette excellente sauce dont on aura vérifiez l'assaisonnement.

CHASSEUR, PHOTOGRAPHIE D'EUGENE TRUTAT 1894.

Servir avec des pommes dauphines en garniture.

 

 

 

- PETITS PAINS DE LIÈVRE À LA NORMANDE-Avec une cuisse de lièvre bien désossée et dénervée , on obtient un excellent plat. Piler cette chair très finement avec du sel , poivre et épices ; puis mélanger 1/4 de litres de sauce béchamel assez épaisse et froide , 2 cuillerées de crème épaisse fraiche , et enfin 2 œufs entiers .

Passer cette farce au tamis de fer et pocher dans des moules à babas beurrées , mettre au bain-marie dans un four pendant 10 à 15 minutes environ à feux doux . Démouler sur un plat rond et arroser ces petits babas de lièvres avec de la crème double réduite , salée , poivrée et additionnée de jus de citron.

Garnir le centre du plat avec une marmelade de pomme acides sans sucre et des pommes Amandine.

 

 

 

 

-CIVET DE LIÈVRE AUX MARRONS CONFITS -Faire mariner le lièvres découpé avec du vin rouge ( bourgogne ) pendant 48 heures (à condition qu'il ne soit pas trop faisandé ) . L'éponger  et le faire revenir au bon beurre à veuf très vif dans une cocottes avec un peu de gras de lard : la saupoudrez de farine  ( singer ) et laisser roussir et sécher .

Ajoutez 1 verres de cognac et flamber ; mettre une gousse d'ail écrasée , et 2 minutes après mouiller le livres avec le vin rouge de la marinade , et autant d'eau .Ajouter sel , poivre en mignonnette  , 4 épices , bouquet garni et le jus des marrons confits.

Couvrir et laisser cuire 20 minutes puis rajouter des petits oignons rissolés au beurre , 150 grammes de lardons de lard maigre blanchis et rissolés .

Laisser cuire encore une heure , puis dégraisser un peu la sauce et complété la garniture avec 250 grammes de marrons confit entier .

Remettre à cuire dix minutes , délayer le sang du lièvre (  qui est indispensable ) avec quelques cuillères de farine et reverser le tout en le passant au tamis dans la cocotte .

Mêler , donner un seul bouillon et servir , se sert avec des croutons frits et des croquettes de pommes de terre .

LITHO. DE ALFRED ARTIGUENAVE 1821-1885


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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 09:42

PHILIBERT LEON COUTURIER,1823-1873, LES REPAS DES POULES.

 

-THÉORIE DE LA VOLAILLES- ON AURA TOUJOURS SOINS D'AVOIR DES VOLAILLES A PORTÉE DE MAINS , CAR ELLE SONT TOUJOURS BIENVENUE POUR UN REPAS IMPROMPTU , ELLE SERONT, SI BIEN ACCOMMODER, RAVIR VOS VISITEURS ET REMPLIR VOTRE ESTOMAC QUI CRIE FAMINE .

LES POULETS SE DOIVE D'ÊTRE FRAIS ET GRAS , FAITES ATTENTIONS A BIEN LES PLUMER ET VIDER AVANT DE LES CUIRE, SI NÉCESSAIRE PASSER LES AUX VINAIGRE AVANT DE LES CUIRE, LA POULARDE EST GÉNÉRALEMENT TROP DURE POUR ÊTRE MANGER AUTREMENT QU'EN POTAGE ET AUTRES  GELÉE , OU VELOUTÉ DE VOLAILLES.LES DIFFÉRENTES FRICASSÉE SONT LA FAÇON LA PLUS RAPIDE DE FAIRE DE CE VOLATILE UN PLAT DIGNE DE LUCULLUS.

 

 

 

-FRICASSÉE DE POULET À LA MARENGO- Couper en 8 votre poulet qui doit être de belle taille, enlever les cartilages de l'intérieur avec soin pour ne pas démembrer .Fariner les morceaux et les faire revenir à l'huile d'olive dans une russe plate.

Quand il sont blondi , y ajouter un gros oignon haché ; continuer a faire blondir le tout en mélangeant bien, verser ensuite un grand verre de bon vin blanc sec , laisser réduire a feux doux de moitié .

Ajouter alors 3 tomates émondées et coupées en huit , sel , poivre gris en mignonnette ,ail écrasé, thym, couvrir et faire cuire environ 20 minutes.

Mettre dans la russe ace moment des champignons émincée et de l'estragon frais si possible haché, laisser mitonnée 10 minutes de plus, dégraisser la sauce et verser 2 déci de crème fraîche , bien mélanger a feu doux pour que la crème réduise avec le jus de cuisson , vérifiez l'assaisonnement.

Dresser les morceaux de poulet sur un plats de service , entourés d'écrevisse pocher et trousser et d'œufs frit, de croûtons de pains ailées.Napper et servez.

ÉLEVAGES DE POULES ,1891 , EUGÈNE TRUTAT

 

 

 

-HORTY DE VOLAILLES-Prenez des poulets de petites taille , coupées les en douze ; enlevez les cartilage ainsi que les peaux qui dépasse.Tailladez les au couteaux , frotter les morceaux avec un mélange de jus de citron,gros sel ,paprika et ciboule haché,

Prenez des gros oignons que vous découper en rondelles de belle épaisseur et régulière , faites mariner pendant 20 minutes le poulet et les rouelles d'oignons dans un plat en terre  , rajouter du jus de citron pour bien mouillez le tout .

Sortez les morceaux de poulet , essuyer les avec un linge propre et passe les a la farine ; ensuite les cuire dans une friture pas trop chaude pendants au moins 20 minutes.

Faites de même avec les oignons que vous fariné et passer a la friture ,dresser les morceaux de poulet dans un plat ,couvert par les oignons frit.

COQ,1893, EUGÈNE TRUTAT.

 

 

-PILAU DE COQUELETS- Choisissez des coquelets de une livre et demi, que vous découper en huit que vous assaisonnez et  fariner.

Roussissez -les dans un beurre bien chaud sur un coin de fourneaux , une fois cela fait rajoutez 1 oignon et une carottes émincées ,

Mouillez la préparations avec 1/2 litre vin blanc et un litre de consommé de volaille,  ajouter muscade et safran , amené aux premier bouillon .

Mélangez ensuite 250gr. de riz et 3 tomates coupées avec la cuisson , couvrir et mettre à four doux et régulier pendant 20 à 30 minutes suivant le four , le riz doit être cuit et avoir bu toute l'humidité de la cuisson.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 14:14

 

 

                         THÉRÈSE MARTHE FRANÇOISE DU PRÉ , PEINTRE FRANÇAISE 1875-1920.

 

 

LE FOIE GRAS ÉTAIT JUSQU'À LA FIN DU 19ÈME UNIQUEMENT D'OIE ET CONSIDÉRÉ COMME UN PLAT RELATIVEMENT RARE ET RELATIVEMENT PEU APPRÉCIÉ, QUI NE RENCONTRAIS QUE PEUT D'ENTHOUSIASME PARMI LES GASTRONOMES ET AUTRE CONNAISSEURS ,PEU DE LIVRES DE CUISINE MÊME PARMI LES PLUS  SOPHISTIQUÉS PROPOSE DES RECETTES DE FOIE GRAS,IL SUFFIT POUR SANS CONVAINCRE DE LIRE L' ARTICLE DE A. DUMAS, ENCORE LUI ,DANS SONT LIVRE DE CUISINE  , PASSE TRÈS VITE SUR L'ÉLEVAGE ASSEZ BARBARE DE L'OIE ET NE DONNE AUCUNE RECETTES DE FOIE GRAS.

IL À FALLUT ATTENDRE LA FIN DE CE SIÈCLE POUR QU'IL TROUVE CES LETTRES DE NOBLESSE ET DEVIENNE AUSSI DE CANARD PAR LA SUITE .

JE VOUS DONNE POUR COMMENCER LA RECETTE DE J-B REBOUL ,TIRÉ DE SON LIVRE LA CUISINIÈRE PROVENÇALE 1891.LA MÊME RÉFLEXION EST DE MISE POUR LES TRUFFES QUI SONT TRÈS APPRÉCIÉ MAIS PAS ENCORE HORS DE PRIX.

 

-PÂTÉ DE FOIE GRAS (EN PROVENÇAL; PASTIS DE FEGE D'AUCO )-Préparez une pâte a foncer pour pâté froid , et laisser reposer 2 ou 3 heures au frais. Prenez 500 gr. de filet de porc,750 gr. de lard frais ,2 foie d'oie , 1/2 kilo de truffes!!!!!!! et 150 gr. de jambon.

Épluchez les truffes ; faites revenir dans un sautoir avec un peu de lard haché , le jambon coupé en dés , les pelures de truffes et les parures de foie gras ; ajoutez 2 échalotes haché et du sel et poivre , 4 épices et un verre de madère pour déglacer le fond ; pilez au mortier , sortez-le-ensuite pour faire la même opération avec le porc et le lard,ensuite pilez le porc et le lard , mélangez les deux farce.

Foncez un moule à pâté préparée ; mettez une couche de farce au fond et , tout autour , rangez dedans une partie du foie gras cru , entourez-les de la moitié des truffes , disposez par-dessus une couche de farce, rangez sur celle-ci le restant des foie et des truffes ; recouvrez le tout avec un couvercle en pâte que vous soudez avec l'autre pâte, après avoir mouillé les bords .

Pincez ceux-ci après les avoir coupés régulièrement.Pratiquez au milieux du pâté un trou dans lequel vous introduisez une carte a jouer roulée!! pour faire office de cheminée.

Dorez le couvercle a l'œuf battu et enfourner dans un four a feu vif ( 170 degré ) pendant 2 a 3 heures , vérifiez la cuisson en enfonçant un broche dans le milieux et si en le retirant le jus est claire et le bout de la broche chaud , c'est qu'il est cuit.

NOTA: BIEN SUR LES PROPORTIONS NOTAMMENT DE TRUFFES PEUVENT ÊTRE ADAPTER .

 

 

 

-ET MAINTENANT LES FOIE GRAS DE  HENRY-PAUL PELLEPRAT,- 1929- LES FOIES GRAS SE DIVISENT EN DEUX SORTES :FOIES D'OIE ET FOIES DE CANARD.ILS SONT DE DEUX PROVENANCE :D'ALSACE ET RÉGION TOULOUSAINE .CES DERNIERS SONT PLUS MOELLEUX MAIS FONDENT DAVANTAGE, CEUX D'ALSACE SONT PLUS FERME.DE TCHÉCOSLOVAQUIE ON REÇOIT À L'ÉTAT FRAIS TOUTE L'ANNÉE.

L'ESSENTIEL EST LA CUISSON QUI PEUT SE FAIRE ( POUR UN FOIE ENTIER ) EN CROUTE, EN TERRINE OU EN CASSEROLE .LE FOIE CUIT DOIT TOUJOURS ÊTRE ROSÉ SANS ÊTRE SAIGNANT.

ON L'APPRÊTE AUSSI EN TRANCHES COMME DU FOIE DE VEAU, FARINÉ ET SAUTÉ AU BEURRE .

 

 

-MÉDAILLON DE FOIE GRAS À LA MARIE-THÉRÈSE -Sur un foie gras poché avec des truffes dans dans du champagne , tailler des escalopes rondes que l'on recouvre d'une couche épaisse de mousse de foie gras .Les chaud-froider  ( c'est a dire napper la pièce a plusieurs reprise avec la sauce diète, puis la mettre au frais a chaque passage pour former un glaçage )avec de la sauce chaud-froid blanche ( béchamel légère faites avec de la crème et du bouillon blanc de volaille ,dans lequel on rajoute en fin de cuisson de la gelée ) ; les décorer avec des motifs de truffes et les glacer à la gelée.

Avec les débris des escalopes de foie gras ,réduit en purée beurrée, former des petites boules que l'on recouvre d'une couche de sauce chaud-froid légèrement colorer au jus de cerise, de manière à leur donner l'aspect de cerise , et les napper de gelée .

Dresser sur les bords d'un socle de risotto au cèpes tiède les escalopes au milieu lequel on dresse en buisson les cerise de foie gras .

Entourer les bords du grand socle avec de beaux crouton en gelée au porto .

 


-TIMBALE DE FOIE GRAS À LA CAMBACÉRÈS- Prendre un moule demi-sphérique ; le beurrer avec du beurre mou et non fondu .Faire pocher du gros macaroni dans toute sa longueur , les égoutter sur un linge , le couper en petits morceaux de 1/2 cm. de long et appliquer ces morceaux de macaroni tout  autour du moule ( cote à cote ) .

C'est un travail un peu long à faire , mais qui peut être fait la veille . Tenir le moule au frais pour que le beurre en se figeant fasse adherer le macaroni.

Tapisser alors par-dessus avec une farce à quenelles ( veau maigre hachée fin , panades de pains ,œufs , pain , un peu de roux et lait ) , que l'on étale avec les doigts mouillez , sur 1 cm. d'épaisseur .

Remplir la timbale avec un ragout de foie gras en dés , de champignons et de truffes liés avec une courte sauce au madere et le tout bien refroidi,et qui auras été préparée a l'avance.

Fermer la timbale d'une couche de farce et la faire pocher 40 minutes au bain-marie .

Retire du four et mettre à tiédir .La démouler sur un plat rond et mettre autour une couronne de médaillons de foie gras , si tout n'a pu être mis dans la timbale ; une rondelle de truffes dessus et arroser de sauce madère chaude .

                             JEAN JACQUES RÉGIS DE CAMBACÉRÈS , HOMME POLITIQUE FRANÇAIS 1753-1824.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 09:22

 

BRISSEm500902_0000530_p.jpgCARICATURE DE GILL 1867, LE BARON LÉON BRISSE 1813-1876 ,ÉPICURIEN

CRÉATEUR DE MODES GASTRONOMIQUE ET ÉCRIVIS PLUSSIEURS LIVRES DE CUISINE.

 

 



-FILETS DE CANARD OU  MAGRET AUX OLIVES--Pour quatre personnes, prendre 3 filets ou magrets, donner un coup de couteaux sur le gras en quadrillé sans entamé la chairs , pour détendres les chairs durant la cuisson.

Préparez la sauce avec 1 oignons ,1 carottes et 1 demi litres de bon vins blanc , faites revenir l'oignon et les carottes dans 20 déci d'huile d'olive et lorsque les légumes sont bien colorés mouiller avec le vin blanc , ajoutez 10 grammes de mignonnette de poivres noir et clous de girofles .

Si vous disposer de carcasses de canard ; pilez les , et ajoutez les a la réductions de vin blanc sinon rajouté du fond de canard ou a défaut de la demi-glace, laisser réduire et dégraisser.

Faites colorer les filets ou magrets dans une sauteuse en cuivres ,sans matières grasse, une fois colorer enfournez dans un four a feux vifs ( 180 degré) pendant 10 minutes ou plus si vous désiré une chaires bien cuites .

Sortez du four et mettre a réserver , jetez la graisse que la sauteuse contient et déglacer a absinthe ou à l'anisette , jetez dedans 2 poignées d'olives picholine et mouillez avec le fond réduits que vous avez passer a la passoire dit  chinois fin, rajoutez 2 gousses d'ail écrasées , laisser réduire et en fin de réductions ajoutez une tomate en petit dés , épépinée set émondé,vérifier l'assaisonnement.

Escalopées la viande en grosses tranches , dresser la sur un plat de service et napper avec la sauce.




-SALMIS DE CANARD SAUVAGES -Faites rôtir 2 canard sauvages au four ; lorsqu'ils cuits , découpez-les, enlevez les peaux , puis placez-les dans une casserole russe plate.

Faire revenir dans une autre casserole 2 oignons émincer , des échalotes , des clous de girofles , un bouquet garni , singer (fariner).

Rajoutez les carcasses des canard et les peau et mouiller avec une bouteilles de bon bordeaux rouges , assaisonner et laisser réduire.

Faites mijotez 20 minutes sur un coin de fourneaux , écumer et dégraisser et puis passer au chinois fin.

Rajoutez sur vôtres chairs de canards 20 grammes de mignonnettes ( poivres concasser a la mains dans un linge avec un battoir) de poivres noir , rajoutez un verre de bon cognac et deux cuillères a soupes de gelée de groseille , mouillez avec la réductions de carcasses et laisser cuire 10 minutes a fours vifs .

Servez dans la russe avec des croûtons de pains frit  et des croquettes de marrons ou de céleris.



-BIGARADES DE CANETON-Faites colorer le caneton a feu vifs sur le fourneaux dans une casserole a glacer, lorsque cela est fait,rajouter les zestes de 4 bigarades ( sortes d'oranges amères , a défaut 2 oranges et deux citron ), et un oignon et une carottes.

Flamber au cognac et faites légèrement colorer se que vous avez ajoutez , puis mouillez avec 3 déci fond de volailles et un demi litres de bon vin blanc sec.

Enfourner dans un four a feux vifs et laisser cuire durant 45 minutes .

Sortez le caneton du four et mettre a réserver ,passer les jus de cuisson. Dans une sauteuse faites revenir, de préférence en cuivre ,les quartiers de bigarade ou d'oranges et citrons avec 30 grammes de beurres , une fois colorer , mouillez avec  les jus de cuisson ; si nécessaire ajoutez un peu de demi-glace pour brunir la sauce , laisser réduire 5 minutes et et lié si cela se justifie avec de l'arrow root, la sauce doit napper la cuillère  mais sans plus.

Découper le canard suivant l'habitude et mettre sur un plat de service , napper avec la sauce et décorer avec des zestes glacer au sucre et au beurre et servez  .

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 09:10

-CONSEIL D'ALEXANDRE DUMAS -

-DANS SONT PETIT

DICTIONNAIRE DE LA CUISINE (825 PAGES !!)  SUR  LA VOLAILLE .

ALEXANDRE DUMAS  1802-1870.


-VOLAILLE- Il est bon de recommander aux gens de basse-cour , et à la cuisinière , de ne jamais tuer la volaille pendant que son estomac est rempli (celui de la volaille ); on aura soin de ne jamais la renfermer lorsqu'elle est morte (la volaille toujours ), avant qu'elle ne soit devenue rigidement froide.

Pour engraisser les chapons , les poulardes , etc, on les enferme dans un poulailler bien clos qui abonde en orge et en froment , et l'on a soin de leur donner de l'eau et du son bouilli de temps en temps .

En Normandie et dans la Maine , pays réputés pour en fournir à Paris les plus fines poularde et les meilleurs chapons , on les met dans des enclos couvertes d'un drap ou on les nourrit avec de la pâte dans du lait pour leur faire une chaire délicate et blanche ; dans les commencements on ne leur en donne pas abondamment , afin de les accoutumer à cette nourriture , et de jour en jour on augmente en les obligeant à en avaler autant qu'ils peuvent en contenir ; trois fois par jour en les engraisse les canards et les dindons de la même manière avec les aliments qui leur conviennent le mieux , et qui sont ordinairement de la farine de mais et des pommes de terre que l'on a fait bouillir avec de la farine d'avoine et du babeurre .



-POULARDE EN DEMI-DEUIL-Pocher la poularde dans du bouillon pendant 5 minutes environ , après l'avoir truffée sous la peau , en procédant comme pour une poularde truffées ( préparer la poularde deux jours d'avance de la manière suivante : hacher 250 gr; de foie de volailles crus et 250 gr. de pannes de porc ; mélanger avec 500 gr. de truffes brossées et pelées , sel et poivres et remplir la poularde, après l'avoir vidé par le cou en fendant in peu les reins .Détacher le peu de la poitrine et plaquer dessus quelques lames de truffes crue un peu huilées pour en faciliter l'introduction .Rabattre la peau et brider soigneusement le poularde et la tenir suspendue au frais pendant 48 heures ).Avec le bouillon de cuisson de cette volaille , faire une sauce suprême(La sauce suprême se prépare comme le velouté , mais en employant exclusivement du bouillon de poulet réduit  dont elle est l'accompagnement. elles se lie après cuisson et écumage avec 2 jaunes d'oeufs par litre de sauce et 100 gr. de crème épaisse en procédant en plein feu comme il est expliqué  dans la blanquette de veau ) à laquelle on mélange des lames de champignons , cuites à part et bien blanches et des lames de truffes bien noires .Découper la poularde et le napper de sauce .Servir le reste à part .

POULARDE EN DEMI-DEUIL.



-QUENELLE DE VOLAILLE ISABELLE - Faire une farce à la panade avec la chair d' un poulet désossée ,(piler 150 gr. de blanc de poulet , bien dégraissé et dénervé , poids net représenté par 2 escalopes .Quand elle en purée parfaite , mais pas avant , l'assaisonner de sel , de poivres et d'épices , très peu , puis mélanger 75 gr. de panades (mie de pains mélanger a du lait ) .Continuer a piller et mettre 60 gr de beurre mou .Quand tout est mélanger , ajouter 1 oeuf entier et 1 jeune d'oeuf , 1 cuillère de crème épaisse et passer cette farce au tamis , mettre au frais avant de la travailler) la passer au tamis puis façonner les quenelles , soit en les roulant à la main sur une table farinée , soit en les moulant dans des moules à barquettes bien beurrés .Les jeter dans l'eau bouillante salée 4 minutes et les pocher sans ébullition .Les égoutter , les dresser sur des petit croûtons de pains grillés qui doivent avoir les dimensions des quenelles et être assez minces ; puis les napper d'une sauce suprême faite en se servant des os de poulet pour le bouillon de volaille .Dans cette sauce , ajouter un peu de glace de viande pour lui donner la couleur café au lait dite" Isabelle" et y mettre quelque cuillères d'un très fin hachis de truffes et de langues écarlates hachées .



-PIGEONNEAUX AU PETITS POIS -Vider,brider , et flamber les pigeonneaux , les faire revenir au beurre doucement en casserole.Après 30 minutes l'on ajoute avant complète cuisson , des oignons perles, des lardons  .Que l'on fait glacer dans le jus de cuisson avec un peu de sucre .si on emploi des petit pois en conserve , on les ajoute a la dernières minutes , si on utilise des petits pois frais , les faire blanchir d'abord et les rajouté au pigeons dans la sauce avec le garniture , puis les faire terminer de cuire tout ensemble pendant 5 minutes a feux doux , dresser les pigeons avec la garniture  et napper avec le jus de cuisson déglacer.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 13:39

-GIGUE DE CHEVREUIL MARIE -STUART


-La gigue piquée et marinée, 24 h et puis rotie 1h1/2 , se garnit avec des croquettes qui seront préparées d'avance .Ces croquettes se font a l'avance avec un mélange de purée de pommes de  terres très serré et de la purée de marrons ,dans des proportion de 1/2 de 1/2 marrons ,le tout lié sur le feu avec 2 ou3 jaunes d'oeufs , refroidi et façonné en forme de poires , puis panées a l'anglaise et frites comme les autres croquette.

 Servir la gigue tranchée avec une sauce poivrades  ( réduction fond de gibier et vin rouge , lié au sang , passé au chinois fin , terminé la sauce avec de la gelée d'airelles et du poivre noir concassé a la mains ) et de la purée de céleris rave.


-PERDRIX AU CHOUX.



-Faire blanchir 1 ou 2 choux a l'eau bouillante , puis les égoutter , les faire braiser au gras avec des bardes de lard en cocotte, en mettant au mileux la ou les perdrix, préalablement rissolées au beurre .Mettre aussi 1 saucisson ou 1 cervelas et 1 morceau de lard de poitrines dessalé .Condimententer les choux de carottes , oignons , bouquet garnis, poivres en grains. Couvrir la cocotte hermétiquement et laisser braiser au four pendant 1h 30 environ .Toutefois , si le gibier n'est pas dur , avoir soin de le retirer lorsque qu'il est cuit , ce dont on s'assurera de temps en temps ; laisser braiser le chou et le lard qui ne seront jamais trop cuits.Dresser les choux dans un plat creux et disposer dessus les perdrix découpées et , autour , le lard, le saucisson et les carottes également découpés en tranches et en rondelles.

Arroser d'une légère sauce demi-glace.

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